Éblouissant et inoubliable. Nul besoin d’être un expert ou un spécialiste pour réaliser qu’Israel Galván est un grand, peut-être le plus grand de son art et de son temps.
L’âge d’or du Flamenco correspond au dernier tiers du XIXème au premier tiers du XXème siècle. Il se réfère principalement au chant et à la danse.
Israel Galván a voulu ici retrouver ses racines, revenir à la source, s’immerger dans l’âge d’or de son art.

Il nous livre un flamenco pur, nu, raffiné, rigoureux. D’une beauté incandescente, sa danse se révèle d’une extraordinaire modernité. Son corps devient un instrument de percussions. Ses gestes laissent la place aux forces primitives. Enlevant les codes d’un flamenco qu’il maîtrise totalement. S’appuyant sur les limites de la folie et de la possession, de l’amour et de la mort, Israel Galván danse comme un oiseau à qui il reste un souffle de mort. Mario Maya, Antonio Gadès, Nijinski, Michael Jackson, Fred Astaire, tous ces talents l’habitent.
À ses côtés, bouleversants, le chant de David Lagos et la guitare d’Alfredo Lagos. Ces trois comparses jouent à l’unisson au rythme des canons.
Un spectacle inoubliable.

« On sort ébloui et heureux ! »